Le temps coule sur la vallée
Il s’échappe vers le soleil
Rejoins l’ombre dévastée
Du vent qui sommeille.
Les jours dérapent sur le sable
S’envolent vers d’autres horizons
Des heures ineffaçables
Parcourent les saisons.
Dans l’océan de mes nuits
Une horloge est maîtresse
Chaque seconde qui retentit
Nous emmène vers la vieillesse.
Dans la marée de mes songes
L’horaire est primordial
Nul ne vit sans mensonge
Durant ce temps immoral.
Le temps coule sur les vallées
De chacun de nos cerveaux
On ne peut faire qu’avaler
La pression de ses idéaux.
2019