“J’ai pas toujours trouvé les mots
Pour bercer tes rêves d’enfant”
Étaient les paroles de parents
Que tu chantais à tes marmots.
Tu n’étais peut-être pas conscient
Ou étions-nous paranos ?
Qu’ils deviendraient nos maux
Et toi, aux abonnés absents.
Je tairai tes derniers souffles
A mon égard par sympathie
Mais tu les écouteras dans ta vie
Quand je saurai où tu te camoufles.
“Paralysés par tant d’amour,
On s’apprivoise au jour le jour”.
Concluait tous tes discours
Boiteux parfois, menteur toujours.
Libérés de ta présence
On profite de nos instants
On a fait renaître le temps
Sans douter de ton absence.
“Au delà de nos différences
A force d’échanger nos silences”
Maintenant que tu te voiles la face
Devant ces années qui passent
Ne se ressemblent plus que nos sangs.
Plus que nos sangs.
2019