Pour un ancêtre, une légère rose éternelle
J’écris ce poème de ma plume maternelle
Comme un plongeur perdu sans oxygène
Ma chanson sans refrain perd haleine.
Une boîte te sépare maintenant de nous
Elle est si proche de toi, j’en suis jaloux.
Sur une serviette, brodée de ta main
Je retrouve le souvenir de tes câlins.
Tu étais la crème de tes pareils
Pour moi, tu faisais rougir le soleil
Rayon laser dans la plus sombre nuit
Tu m’as guidé au plus loin de ma vie.
J’ai comme seule photo ces fleurs fanées
Ce pétale qui devant moi est tombé
Tu resteras cette douceur aromatique
La senteur de la vie d’un jardin botanique.
2020