On te reproche trop souvent
De chanter sans réussite
Depuis les mistrals gagnants
Tu as la voix qui s’effrite.
Le vécu qui s’en dégage
Devrait te rassurer
Tu témoignes des âges
Que tu as traversés.
On te reproche trop souvent
De chanter trop gentil
Depuis ton Rouge Sang
Ils te trouvent assagi.
Mais ton oeil reste clos
Rempli de honte et de haine
Comme l’encre du stylo
Qui libère tes chaînes.
On te reproche trop souvent
De chanter toujours faux
Quand tu expliques aux enfants
Que tu aimes les animaux.
Mais il faut que tu laisses béton
Beaucoup sont morganes de toi
Tu ne chantes pas faux au fond
Tu chantes vrai, elle t’aura pas.
2020