L’odeur de l’argent fait fondre la banquise
Je n’entends plus aucun oiseau qui chante
La douleur animale est une saveur exquise
La violence, plus normale, devient attachante.
Le sable se révolte et plane dans les airs
Comme s’il cherchait à passer un message
A ces poussières d’humains sur la Terre
Qui se baladent au milieu des mirages.
A tous ces animaux que l’on chasse de chez eux
Que l’on oublie, que l’on perd à petit feu :
Pardon, l’Homme est trop paresseux.
A tous ces humains qui perdront leur habitat
Que l’on oublie, que l’on ne voit pas :
Pardon, l’Homme est son propre attentat.
2020