Parfois, la force de certaines lettres
Rend compte de la saveur des mots
A leur lecture des sentiments vont naître
Et ainsi vit la couleur des maux.
On en a vu de toutes les lueurs
Mais aucune n’a su être meilleure
On en a vu de toutes les humeurs
Mais aucune n’a distingué sa douleur.
Si les écrits forgent les pensées
Que la plume et la prose s’étonnent
C’est que chaque histoire est romancée
Arrangée comme l’air qu’on fredonne.
On en a vu de toutes les douceurs
Tenté de mener le combat à plusieurs
On a vu souvent courir des rumeurs
Mais personne ne doit pleurer sa couleur.
2020