Il était seul, errant dans les couloirs
Criant, pleurant, sans joie ni défouloir
Il avançait au gré de ses envies
Vers une lumière qui luisait devant lui.
Il s’évadait de ses sombres pensées
Priant qu’une famille vienne le chercher.
Il espérait, y croyait chaque lundi,
Mais personne n’arrivera aujourd’hui.
Qu’elle était dure, cette vie d’orphelin
L’été, l’hiver tout nous paraît bien loin
On mange, on joue avec des bouts de pain
Puis on s’endort en attendant demain.
Il courait seul contre son désespoir
Le dos glacé, torse-nu dans le noir
Aveuglé, il ne voyait plus ici
Qu’une triste histoire sans ami.
Mais il n’arrêtera pas d’espérer
Qu’enfin quelqu’un vienne pour l’emmener.
Il espérait, y croyait chaque lundi,
Mais personne n’arrivera aujourd’hui.
Qu’elle était dure, cette vie d’orphelin
L’été, l’hiver tout nous paraît bien loin
On mange, on joue avec des bouts de pain
Puis on s’endort en attendant demain.
Enfin venait une lueur d’espoir
Quelqu’un voulait écrire son histoire
Sur un papier, une sorte de poésie
Mettre des couleurs dans son monde tout gris
Il allait donc bientôt pouvoir partir
Sans ses parents, mais avec le sourire
Une belle histoire commençait aujourd’hui
Une famille allait s’occuper de lui
Cette nouvelle famille était si bien,
Avec eux, il ne manquait de rien.
Ce couple d’hommes, deux jeunes musiciens
Aime cet enfant comme si c’était le sien.
2016