L’histoire commence par un trajet, tu te sentais suivie
Puis des claques et des insultes ont déferlé sur ta vie
Un flot incessant d’angoisse et d’amertume t’a envahit
Mais jamais tu ne t’es plainte, pas même à tes meilleurs amis.
Tu vivais un cauchemar, une humiliation constante
De l’extérieur, de cette vie tu semblais plutôt contente.
Mais un beau jour ton avenir et ton destin ont basculé
Car au noble ciel ton âme tu as choisi de céder.
Le rythmes de nos remords s’est accentué
Le désarroi de nos consciences a commencé
Nous ne savions plus comment être pardonnés
De n’avoir su réussir à te protéger
En ta mémoire, nous nous sommes tus
Le vingt-six septembre, le coeur fendu
Les larmes aux yeux, l’estomac noué
Gardant pour nous ce que l’on voulait t’avouer.
Depuis ce jour, nous vivons atrophiés,
Dans le manque de ton amitié
De ton amour, de tes sourires
Cependant, nous vivons. Toi, tu as préféré mourir.
2018