Quatre-vingt-quatorze, jean troué
Tu me poses toutes tes questions
Pour ne pas perdre il ne faut pas jouer
Dans ce poème je te réponds.
Ta discipline te sert aujourd’hui
Arthur m’a servi l’inverse de tes mots
Vos deux futurs me semblent jolis
Ils ont bien grandi, les marmots…
Mon fils, reste avec moi
Ne t’oppose pas aux grands
Je te promets qu’on y va
Là bas et maintenant.
Je ne compte plus mes heures
Je les ai gardées pour toi
Soixante à jouer le docteur
Enseignant, et père parfois
Tu n’oublieras pas autant
Que tu veux me faire croire
Ce sac est bien plus grand
Plus léger, plein d’espoirs.
Mon fils, reste avec moi
Ne t’oppose pas aux grands
Je te promets qu’on y va
Là bas et maintenant.
Ton voyage dans les mots
A beaucoup inspiré les miens
Juste un coup d’œil d’en haut
Sur l’avenir de ton prochain
J’ai dessiné un feu de camp
Pour qu’il brille dans ta nuit
Les braises me maintiennent vivant
Et t’éclairent dans ta vie.
Mon fils, reste avec moi
Ne t’oppose pas aux grands
Je te promets qu’on y va
Là bas et maintenant.
2020