J’attends souvent mon heure
Dans la misère de l’oubli
A la conquête du bonheur
Pour quelques secondes de vie.
J’entends souvent mon heure
Dans la douceur de l’envie
L’infidélité d’un temps voleur
L’angoisse de celui qui fuit.
J’attends souvent mon heure
Dans la lumière du mépris
L’ambition dans la douleur
Face à tout ce que j’écris
J’entends souvent mon heure
Quand la nouveauté faiblit
L’ambition est sans saveur
Quand s’impose l’ennui.
2020