Souvent le soir s’élève seul mais il soigne ses enfants
C’est le savoir qui s’essouffle si le vide s’avoue vivant
C’est si triste un sain d’esprit qui salue ses sœurs d’un signe
Sans se sentir impuissant il caresse l’espoir d’être digne
Je ne vouvoie pas la vie qui sans vouloir s’enivrer
Vibre de vivre sans vivres ou sans livres et
Je voltige ou virevolte vu le vivant qui s’en vient
Voir que vous avez volé l’avenir qui s’en souvient
J’ai écrit mes crimes et cris sans croire qu’on me lirait
Quand croira-t-on que j’ai crié tous mes secrets ?
J’ai écrit et cru qu’on décrirait mes désirs
Que le reclus ne comprend que les cris du plaisir
J’ai voulu voir vivre ces vers
En me trouvant trop sévère
Je me vois, je persévère
Tant que la vie perce mes nerfs
Si je n’ai plus de repère, c’est vers
Le futur vierge que j’accélère.
Ces vers luisent à peine la nuit tombée.
Et mes vers suivent ceux qui savent vers où aller.
2020