Cent cinquante-trois mille huit cent trente-sept,
L’oeuvre d’une vie de poésie
Toutes ces rimes, perchées dans la tête
Six vers par jour, c’est ainsi
Cent cinquante-trois mille huit cent trente-sept,
Pas une panne d’inspiration
Toutes ces émotions, chaque jour une recette
Chaque prose une respiration
Cent cinquante-trois mille huit cent trente-sept,
Et pas un seul n’a déplu
Plusieurs brouillons qu’une fois on jette
Plusieurs papiers à la rue
Cent cinquante-trois mille huit cent trente-sept,
Et je n’en ai pas le tiers
Autant de traces de vie qui se reflètent
Dans le talent qui s’acquiert
Cent cinquante-trois mille huit cent trente-sept,
De quoi faire rêver la planète.
2020